Quelques idées reçues
Les soins dentaires font mal :
Ce n’est pas parce que vous avez en souvenir un soin dentaire qui s’est mal passé que cela est une fatalité. Dans la grande, la très grande majorité des cas, les soins sont indolores. L’accent a été mis depuis de nombreuses années sur le patient et son ressenti de la douleur. Les médicaments, les anesthésiques et les nouvelles avancées scientifiques permettent de ne plus avoir mal chez le dentiste.
Les soins dentaires sont chers:
Un paquet de sucreries vendues 0.35 centimes d’euros dans le commerce est vendu 3.35 euros au cinéma, et ne parlons pas des vêtements de marques fabriqués pour deux euros dans des pays en voie de développement par une main d’œuvre à bas prix, on pourrait également dire que c’est un peu « cher ». En plus la différence n’est pas remboursée…
Et pourtant…
On ne peut raisonner en termes de « couronne » ou de « pivot » comme en termes d’une « prestation isolée ». C’est exactement la même chose pour l’exemple des bonbons au cinéma, c’est au cinéma que l’on en a envie et c’est pour cela que l’on ne peut pas comparer les prix de deux paquets achetés à deux endroits différents. Lorsque l’on paye un vêtement de marque dix fois son prix il est indéniable quel plaisir de porter telle ou telle « griffe ». Ça a un coût, mais que le plaisir est au rendez-vous.
Et tout comme votre corps n’est pas un assemblage de différents morceaux isolés, une bouche est un espace biologique complexe qui a différentes fonctions et qui forme un tout essentiel dans l’équilibre de la santé générale. En guise d’exemples, réparer une seule dent par la pose d’une couronne c’est rétablir la fonction de la bouche en entier : mastication, phonation, esthétique, mais aussi la santé globale, la santé psychologique, la vie sociale, etc.
Soigner une ou plusieurs dents c’est prendre soin de soi, se faire plaisir et passer rapidement à autre chose car il est tout à fait compréhensible que les soucis dentaires « ça va un temps ».
Chirurgien-dentiste est un métier Austère :
Nous avons énormément de plaisir à nous rendre au cabinet tous les jours, les rencontres nous enrichissent. Il n’y a pas de métier austère, il n’y a que des gens tristes.
Mon dentiste se rattrape avec le dépassement en prothèse :
Le dépassement en prothèse est un terme utilisé pour parler de la somme demandée pour une couronne par exemple, et qui ne correspond pas au tarif de remboursement de la sécurité sociale.
Pour rappel : il y trois types d’actes. Ceux qui sont entièrement pris en charge par la sécu, ceux qui ne sont que partiellement pris en charge comme par exemple une couronne et ceux qui ne le sont pas du tout.
Le prix d’une couronne n’est pas fixé par rapport à un besoin de « se rattraper parce que les soins ne sont pas rémunérateurs », le tarif est fixé par rapport au COÛT HORAIRE DU CABINET. Dans ce coût horaire on retrouve les frais de fonctionnement du cabinet, les rémunérations de l’équipe, les charges concernant ces salaires, l’ensemble des impôts, l’ensemble des autres charges (assurances, matériel, laboratoires de prothèse, entretien du matériel, entretien du cabinet, formation, maintenance informatique), etc. C’est ce coût horaire qui détermine le prix de nos prestations, nous préférons vous proposer des soins de la meilleure qualité possible, travailler avec deux assistantes -nommées dans notre structure « collaboratrices » elles sont bien plus à nos yeux que des assistantes dentaires -, vous recevoir dans des locaux entretenus et propres que vous proposez des couronnes à 300 euros.
Vu à la télé dans une publicité concernant une Mutuelle Complémentaire : J’AI UNE DENT CASSÉE C’EST MON DENTISTE QUI VA ÊTRE CONTENT !
Non ! Le jour où voir des dents abimées nous rendra heureux il faudra que nous changions de métier.
Nous sommes là pour vous accompagner humainement et scientifiquement dans vos doléances.
Nous sommes une profession médicale, notre rôle est de vous soigner.